28 août 2009
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Hasugami est le deuxième dieu du trio Hanagami (cf les explications à la page de Sakigami). Son pouvoir se rapporte donc lui aussi à la végétation, et plus particulièrement à la végétation aquatique, puisqu'il permet de créer des nénuphars sur l'eau. Son nom vient d'ailleurs du mot japonais Hasunohana qui signifie fleur de lotus. Les nénuphars dessinés par le pinceau céleste grâce au pouvoir d'Hasugami permettent à Amaterasu de marcher dessus et donc de traverser des cours d'eau.
Hasugami est l'évocation d'Iwazaru, le singe qui ne dit pas le mal. Il apparait donc lui aussi sous la forme d'un singe, mais tenant un autre instrument de musique, un shakuhachi, qui est une flûte japonaise traditionnellement taillée dans du bambou. Le shakuhachi est principalement joué par les moines. Une légende raconte que cet instrument, lui aussi dérivé d'un cousin chinois, fut adopté par des moines bouddhistes de la secte Fuke. Ces moines étaient de grands voyageurs, et allaient de ville en ville. Leur représentation devant le shogun Tokugawa Ieyasu aurait réjouit ce dernier, qui leur aurait alors confié la jouissance exclusive de cet instrument. A cette époque troublée de l'histoire du pays, où les querelles de seigneurs et les manigances étaient monnaie courante, Tokugawa se serait servi de cette couverture de moines itinérants jouant du shakuhachi pour l'informer de ce qui se passait dans le pays. Cela fut cependant un jour découvert par un seigneur féodal (daimyo) et bientôt, tous les moines de secte Fuke jouant du shakuhachi furent suspectés d'être des espions du shogun. Et seule l'habilité du suspect à jouer du shakuhachi lui permettait d'éviter d'être considéré comme un traitre. Finalement, la secte Fuke fut dissoute et l'usage du shakuhachi interdite lors de la période de la restauration Meiji, du fait des liens étroits qui s'étaient noués entre les moines de cette secte et le shogun. Et ce n'est que des années plus tard, lorsque plus aucun rapport entre cet instrument de musique et la politique n'exista, qu'il fut de nouveau autorisé d'en jouer.
Voici une photographie d'un shakuhachi :
Hasugami est l'évocation d'Iwazaru, le singe qui ne dit pas le mal. Il apparait donc lui aussi sous la forme d'un singe, mais tenant un autre instrument de musique, un shakuhachi, qui est une flûte japonaise traditionnellement taillée dans du bambou. Le shakuhachi est principalement joué par les moines. Une légende raconte que cet instrument, lui aussi dérivé d'un cousin chinois, fut adopté par des moines bouddhistes de la secte Fuke. Ces moines étaient de grands voyageurs, et allaient de ville en ville. Leur représentation devant le shogun Tokugawa Ieyasu aurait réjouit ce dernier, qui leur aurait alors confié la jouissance exclusive de cet instrument. A cette époque troublée de l'histoire du pays, où les querelles de seigneurs et les manigances étaient monnaie courante, Tokugawa se serait servi de cette couverture de moines itinérants jouant du shakuhachi pour l'informer de ce qui se passait dans le pays. Cela fut cependant un jour découvert par un seigneur féodal (daimyo) et bientôt, tous les moines de secte Fuke jouant du shakuhachi furent suspectés d'être des espions du shogun. Et seule l'habilité du suspect à jouer du shakuhachi lui permettait d'éviter d'être considéré comme un traitre. Finalement, la secte Fuke fut dissoute et l'usage du shakuhachi interdite lors de la période de la restauration Meiji, du fait des liens étroits qui s'étaient noués entre les moines de cette secte et le shogun. Et ce n'est que des années plus tard, lorsque plus aucun rapport entre cet instrument de musique et la politique n'exista, qu'il fut de nouveau autorisé d'en jouer.
Voici une photographie d'un shakuhachi :