9 septembre 2009
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16:39
♪♫ Merci de vous déchaussez en entrant ♫
Il n'y a pas d'hotel à proprement parler au mont Kōya. Pour passer la nuit, il faut réserver une chambre dans l'un des 50 monastères. Ce sont en effet les moines du mont qui se chargent d'héberger et de nourrir les touristes et les pélerins.
Voici le monastère qui nous a accueilli lors de notre séjour au Mont Kōya, le Kōyasan Sekisho :


Celui-ci est particulièrement bien placé, puisqu'il est situé au pied du long chemin qui mène au cimetière et au centre du mont Kōya. On peut donc se déplacer et faire toutes les visites à pied. Et à la nuit tombée, nous avons pu profiter de la longue procession, comme nous le verrons dans les prochains articles. Certains monastères sont bien plus excentrés, d'où l'intérêt de bien choisir son hébergement avant de se rendre au mont Kōya. Pour les moins bien lotis, il existe un réseau de bus efficace. Dans tous les cas, les moines parlent un bon anglais, ce qui facilite grandement les échanges. Nous en avons même croisé un ayant des notions de français, ce qui est suffisamment exceptionnel au Japon pour être souligné.
Passer une nuit dans un monastère n'est en rien comparable à dormir dans un hotel. Tout d'abord, la chambre est une chambre traditionnelle japonaise avec futon, panneaux coulissants peints, et terrasse sur le beau jardin. En revanche, il n'y a pas de point d'eau dans chaque chambre, mais un grand lavabo dans le couloir pour faire sa toilette. Pour la douche, il ne faut pas être pudique. Cela se déroule au rez-de-chaussée, et chacun s'assied tout nu sur un petit tabouret, et une fois bien lavé et rincé, on peut goûter aux joies du onsen. Les hommes et les femmes sont bien entendus séparés.



En ce qui concerne les repas, diner et petit déjeuner sont servis par les moines du monastère. Le repas végétarien servi est similaire au leur. Au menu de ce soir-là, il y avait donc du Goma tofu (du tofu au sésame), des tempuras (beignets de crevette), des racines de lotus, de la soupe miso, du riz, et une orange en dessert.

Le réveil au monastère a lieu à 5 heures. Le moines frappent le grand gong du rez-de-chaussé. On s'habille rapidement et ceux qui le veulent peuvent participer à la grande prière du matin. Puis le petit déjeuner traditionnel est pris en commun dans la grande salle dans une ambiance conviviale. Et c'est reparti pour une nouvelle journée d'émerveillement et de visites !
Il n'y a pas d'hotel à proprement parler au mont Kōya. Pour passer la nuit, il faut réserver une chambre dans l'un des 50 monastères. Ce sont en effet les moines du mont qui se chargent d'héberger et de nourrir les touristes et les pélerins.
Voici le monastère qui nous a accueilli lors de notre séjour au Mont Kōya, le Kōyasan Sekisho :


Celui-ci est particulièrement bien placé, puisqu'il est situé au pied du long chemin qui mène au cimetière et au centre du mont Kōya. On peut donc se déplacer et faire toutes les visites à pied. Et à la nuit tombée, nous avons pu profiter de la longue procession, comme nous le verrons dans les prochains articles. Certains monastères sont bien plus excentrés, d'où l'intérêt de bien choisir son hébergement avant de se rendre au mont Kōya. Pour les moins bien lotis, il existe un réseau de bus efficace. Dans tous les cas, les moines parlent un bon anglais, ce qui facilite grandement les échanges. Nous en avons même croisé un ayant des notions de français, ce qui est suffisamment exceptionnel au Japon pour être souligné.
Passer une nuit dans un monastère n'est en rien comparable à dormir dans un hotel. Tout d'abord, la chambre est une chambre traditionnelle japonaise avec futon, panneaux coulissants peints, et terrasse sur le beau jardin. En revanche, il n'y a pas de point d'eau dans chaque chambre, mais un grand lavabo dans le couloir pour faire sa toilette. Pour la douche, il ne faut pas être pudique. Cela se déroule au rez-de-chaussée, et chacun s'assied tout nu sur un petit tabouret, et une fois bien lavé et rincé, on peut goûter aux joies du onsen. Les hommes et les femmes sont bien entendus séparés.



En ce qui concerne les repas, diner et petit déjeuner sont servis par les moines du monastère. Le repas végétarien servi est similaire au leur. Au menu de ce soir-là, il y avait donc du Goma tofu (du tofu au sésame), des tempuras (beignets de crevette), des racines de lotus, de la soupe miso, du riz, et une orange en dessert.

Le réveil au monastère a lieu à 5 heures. Le moines frappent le grand gong du rez-de-chaussé. On s'habille rapidement et ceux qui le veulent peuvent participer à la grande prière du matin. Puis le petit déjeuner traditionnel est pris en commun dans la grande salle dans une ambiance conviviale. Et c'est reparti pour une nouvelle journée d'émerveillement et de visites !