Chibiterasu est un personnage fictif du jeu Ōkamiden, où il incarne le fils d’Amaterasu, la déesse du soleil dans la religion shintoïste. Amaterasu est véritablement la divinité la plus importante du shintoïsme, à tel point que la famille impériale japonaise tient sa légitimité de sa descendance directe de la déesse du soleil d’après cette religion. Le disque solaire du drapeau japonais est aussi une représentation d’Amaterasu.
Son nom complet est Ōmikami Amaterasu, qui signifie littéralement Grande déesse du soleil. Il est parfois raccourci en Ōkami Amaterasu. C’est ce nom qui est utilisé dans le jeu Ōkami sous la forme d’un jeu de mot : Ōkami (狼) signifie en effet loup en japonais, mais écrit 大神, il signifie alors Grande déesse, tout en gardant la même prononciation. C’est la raison pour laquelle Amaterasu est incarnée sous la forme d’une louve dans le jeu. Chibiterasu, son fils imaginaire tient bien entendu son nom de sa mère, auquel il a été ajouté le préfixe Chibi (筱) qui signifie petit. Le héros d’Ōkamiden est donc un louveteau. Le sous-titre japonais du jeu est d’ailleurs Chiisaki Taiyou (小さき太陽), ce qui signifie « petit soleil ».
La tâche de Chibiterasu est de rassembler les kamis, ces esprits et dieux invisibles aux yeux des humains et qui incarnent tous les phénomènes naturels sur terre. Le mot shintoïsme signifie d’ailleurs lui-même « la voie des dieux », « la voie des kamis ». Les kamis principaux qui vont croiser la route de Chibiterasu sont au nombre de 12. Chacun d’entre eux représente un signe du zodiaque japonais et est associé à la fois à un pouvoir qui lui donne son nom, et à un élément de la nature.
L'apparition de Chibiterasu dans le monde du Nippon correspond à de nouveaux dangers mais représente aussi un nouvel espoir, celui de la jeunesse. C'est ce qui est magnifiquement évoqué par cette peinture, représentant l'un des temps forts de la vie japonaise, la floraison des cerisiers au printemps, formidable symbole de renouveau et de renaissance. Et ce, même si dans le jeu, ce pouvoir est en réalité celui de Sakigami.
Voici pour terminer une illustration officielle d'Amaterasu, la mère louve et de Chibiterasu, son louveteau :