6 avril 2010
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Les fūrins sont de petites clochettes à vent que les japonais accrochent en été au rebord de leur toit ou de leur fenêtre, ou bien qu'ils suspendent à un fil le plus souvent en extérieur. Souvent considéré comme un simple objet traditionnel de décoration, le fūrin est pourtant bien plus que cela. Il a une vraie utilité, du moins pour les japonais.

Il faut savoir qu'au Japon, l'été est à la fois très chaud et humide. Cela rend la chaleur étouffante. Bien entendu, de nos jours, l'immense majorité des constructions est climatisée, mais ce n'est pourtant pas encore partout le cas, notamment à la campagne, et surtout, ce n'est une réalité finalement qu'assez récente dans l'histoire du pays. Ainsi, le moindre petit souffle d'air frais était et est encore grandement recherché et apprecié. Or, lorsqu'une petite brise fait son apparition, les fūrins se mettent à tinter et ce bruit si léger est perçu comme une sensation de fraicheur. Un bruit qui rafraichit, il n'y a vraiment que les japonais pour imaginer cela ! Mais c'est pourtant bien vrai et cela fonctionne !

Enfin, un petit bout de papier est la plupart suspendu à la clochette. Cela a pour effet à la fois de la stabiliser et d'augmenter sa portée au vent. La coutume veut qu'un haïku sont inscrit sur ce morceau de papier. Un haïku est un poème japonais très court, qui tient en trois vers, et évoque un fait de la nature rapporté à une saison. Les haïkus des fūrins sont donc très logiquement le plus souvent en rapport avec l'été.

On retrouve quelques fūrins dans Ōkami, notamment au village de Kusanagi. Une fois encore, cela n'a pas d'autre utilité que d'apporter une petite touche supplémentaire pour renforcer l'ambiance japonaise du jeu.
(Le Fūrin est à droite sur l'image, juste à côté du Tanuki. Désolé pour la piètre qualité de screenshot, si vous un cliché de meilleure résolution, n'hésitez pas à me contacter).

Il faut savoir qu'au Japon, l'été est à la fois très chaud et humide. Cela rend la chaleur étouffante. Bien entendu, de nos jours, l'immense majorité des constructions est climatisée, mais ce n'est pourtant pas encore partout le cas, notamment à la campagne, et surtout, ce n'est une réalité finalement qu'assez récente dans l'histoire du pays. Ainsi, le moindre petit souffle d'air frais était et est encore grandement recherché et apprecié. Or, lorsqu'une petite brise fait son apparition, les fūrins se mettent à tinter et ce bruit si léger est perçu comme une sensation de fraicheur. Un bruit qui rafraichit, il n'y a vraiment que les japonais pour imaginer cela ! Mais c'est pourtant bien vrai et cela fonctionne !

Enfin, un petit bout de papier est la plupart suspendu à la clochette. Cela a pour effet à la fois de la stabiliser et d'augmenter sa portée au vent. La coutume veut qu'un haïku sont inscrit sur ce morceau de papier. Un haïku est un poème japonais très court, qui tient en trois vers, et évoque un fait de la nature rapporté à une saison. Les haïkus des fūrins sont donc très logiquement le plus souvent en rapport avec l'été.
On retrouve quelques fūrins dans Ōkami, notamment au village de Kusanagi. Une fois encore, cela n'a pas d'autre utilité que d'apporter une petite touche supplémentaire pour renforcer l'ambiance japonaise du jeu.
(Le Fūrin est à droite sur l'image, juste à côté du Tanuki. Désolé pour la piètre qualité de screenshot, si vous un cliché de meilleure résolution, n'hésitez pas à me contacter).