9 février 2010
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Troisième et avant-dernière partie du conte du moineau à la langue coupée. Retouvrez les 2 premières parties de cette histoire ici et là.
Le vieil homme s'engagea donc dans la forêt, et après quelques minutes de marche, arriva en face d'une superbe auberge taillée dans le bambou. Il n'avait jamais été aussi loin et ne pensait pas que des gens pouvaient vivre dans la forêt. Il franchi alors le portail, et fut accueilli par son cher moineau. Non seulement son petit moineau était toujours en vie, mais semblait aussi en pleine forme !
Le vieil homme fut submergé par l'émotion, et s'exclama à haute voix qu'il était ravi de revoir son cher petit moineau. Et à sa grande surprise, le petit oiseau lui répondit. Le vieil homme lui demanda alors comment cela se faisait-il qu'elle pouvait parler, d'autant plus avec la langue coupée. Le moineau lui répondit que sa langue avait repoussé, et qu'elle avait toujours parlé, la seule différence, c'est que le vieil homme la comprenait désormais. Elle était elle aussi très heureuse de retrouver son vieil ami, et l'invita à rester déjeuner après une si longue route. Le repas fut succulent, et agrémenté d'une danse des oiseaux des plus remarquables.
Après le déjeuner, le vieil homme voulu prendre congé de son hôte. Il était rassuré que son amie ait retrouvé les siens et se porte bien. Il lui demanda aussi d'excuser sa femme, et le moineau, pas rancunier, lui dit que c'était oublié. Mais avant de partir, elle voulu lui offrir un cadeau en guise d'amitié. Elle lui proposa deux coffres, un petit et un gros. Le vieil homme remercia le moineau, et lui dit qu'il allait prendre le petit. Il était âgé et fatigué, et ne pourrait pas ramener le plus gros sur ses épaules jusque chez lui.
Finalement, il quitta son ami moineau et porta le coffre sans trop de difficulté sur le chemin du retour. Arrivé chez lui, il rassura sa femme sur l'état de santé du moineau, et lui montra le cadeau que cette dernière lui avait fait. Ensemble, ils ouvrirent le coffre, et découvrirent un amas de richesses incroyables : Il y avait là un tas d'or, de pièces, de pierres précieuses, et d'objets de grande valeur. Le vieil homme était émerveillé. La vieille femme aussi, mais pesta contre son mari. Elle lui dit qu'il n'était qu'un incapable, et que s'il avait ramené le grand coffre, ils auraient eu encore plus d'argent.
Elle lui dit alors qu'elle allait elle aussi se rendre à l'auberge des moineaux et qu'elle ramènerait le grand coffre. Elle demanda à son mari comment s'y rendre, et celui-ci lui dit par quelle direction il avait quitté la maison, puis qu'il avait marché jusqu'à la rivière et qu'il avait ensuite demandé son chemin à un paysan lavant son cheval. La vieille femme partit immédiatement, et trouva sans difficulté le fermier. Elle lui demanda alors qu'elle direction prendre, et le paysan lui dit que cette information nécessitait qu'elle boive 7 baquets d'eau sale.
Aveuglée par la cupidité, elle but le plus vite possible toute cette eau qui avait servi à laver le cheval, et suivit alors les indications du paysan. Elle trouva plus loin son frère, qui lui fit passer la même épreuve. Une fois encore, elle but toute l'eau sale, sous l'oeil amusé du paysan et de son taureau qui n'avaient jamais vu autant de petits vieux faire autant de choses grotesques pour un simple moineau dans une même journée.
Suite et fin par ici !
Le vieil homme s'engagea donc dans la forêt, et après quelques minutes de marche, arriva en face d'une superbe auberge taillée dans le bambou. Il n'avait jamais été aussi loin et ne pensait pas que des gens pouvaient vivre dans la forêt. Il franchi alors le portail, et fut accueilli par son cher moineau. Non seulement son petit moineau était toujours en vie, mais semblait aussi en pleine forme !
Le vieil homme fut submergé par l'émotion, et s'exclama à haute voix qu'il était ravi de revoir son cher petit moineau. Et à sa grande surprise, le petit oiseau lui répondit. Le vieil homme lui demanda alors comment cela se faisait-il qu'elle pouvait parler, d'autant plus avec la langue coupée. Le moineau lui répondit que sa langue avait repoussé, et qu'elle avait toujours parlé, la seule différence, c'est que le vieil homme la comprenait désormais. Elle était elle aussi très heureuse de retrouver son vieil ami, et l'invita à rester déjeuner après une si longue route. Le repas fut succulent, et agrémenté d'une danse des oiseaux des plus remarquables.
Après le déjeuner, le vieil homme voulu prendre congé de son hôte. Il était rassuré que son amie ait retrouvé les siens et se porte bien. Il lui demanda aussi d'excuser sa femme, et le moineau, pas rancunier, lui dit que c'était oublié. Mais avant de partir, elle voulu lui offrir un cadeau en guise d'amitié. Elle lui proposa deux coffres, un petit et un gros. Le vieil homme remercia le moineau, et lui dit qu'il allait prendre le petit. Il était âgé et fatigué, et ne pourrait pas ramener le plus gros sur ses épaules jusque chez lui.
Finalement, il quitta son ami moineau et porta le coffre sans trop de difficulté sur le chemin du retour. Arrivé chez lui, il rassura sa femme sur l'état de santé du moineau, et lui montra le cadeau que cette dernière lui avait fait. Ensemble, ils ouvrirent le coffre, et découvrirent un amas de richesses incroyables : Il y avait là un tas d'or, de pièces, de pierres précieuses, et d'objets de grande valeur. Le vieil homme était émerveillé. La vieille femme aussi, mais pesta contre son mari. Elle lui dit qu'il n'était qu'un incapable, et que s'il avait ramené le grand coffre, ils auraient eu encore plus d'argent.
Elle lui dit alors qu'elle allait elle aussi se rendre à l'auberge des moineaux et qu'elle ramènerait le grand coffre. Elle demanda à son mari comment s'y rendre, et celui-ci lui dit par quelle direction il avait quitté la maison, puis qu'il avait marché jusqu'à la rivière et qu'il avait ensuite demandé son chemin à un paysan lavant son cheval. La vieille femme partit immédiatement, et trouva sans difficulté le fermier. Elle lui demanda alors qu'elle direction prendre, et le paysan lui dit que cette information nécessitait qu'elle boive 7 baquets d'eau sale.
Aveuglée par la cupidité, elle but le plus vite possible toute cette eau qui avait servi à laver le cheval, et suivit alors les indications du paysan. Elle trouva plus loin son frère, qui lui fit passer la même épreuve. Une fois encore, elle but toute l'eau sale, sous l'oeil amusé du paysan et de son taureau qui n'avaient jamais vu autant de petits vieux faire autant de choses grotesques pour un simple moineau dans une même journée.
Suite et fin par ici !