10 février 2010
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16:08
Suite et fin de ce joli conte traditionnel japonais. Retrouvez la première partie ici, la seconde là, et la troisième par ici.
La vieille femme arriva finalement elle aussi sans autre difficulté jusqu'à l'auberge des moineaux dans la forêt de bambou. Le petit moineau la reconnu immédiatement et s'effraya, mais la vieille femme ré-itéra ses menaces. Elle dit au moineau que si elle avait été capable de lui couper la langue une fois, elle pourrait très bien le refaire une seconde fois.
Elle exigea d'être recu par les moineaux avec autant d'honneurs que son mari. Le foyer de son mari était aussi le sien, elle l'avait donc hébergé, le moineau s'était permis de manger sa nourriture, et elle estimait donc qu'il était donc du devoir du moineau de lui rendre son invitation. A contre-coeur, le moineau fit servir un repas à la vieille femme. Les autres moineaux entamèrent leur danse, mais avec nettement moins de vigueur et d'enthousiasme que pour son mari.
Finalement, après le repas, la vieille femme demanda qu'on lui donne le grand coffre. Le moineau lui proposa de choisir encore le petit et le gros. Mais la vieille femme lui répondit sèchement qu'elle n'était pas aussi faible que son mari, et qu'elle pourrait porter le grand coffre jusque chez elle sans aucune difficulté. Elle le prit donc sur ses épaules, et quitta la forêt. Mais le grand coffre était véritablement plus gros que l'autre, et surtout bien plus lourd.
Finalement, elle le posa sur le chemin avant d'arriver chez elle, et désireuse de se reposer un peu, elle l'ouvrit afin de contempler toutes les richesses qui étaient devenues les siennes. Mais au lieu d'un amas d'or comme elle s'y attendait, le coffre contenait des monstres tous plus affreux et répugnants les uns que les autres : des serpents, des fantômes, des kappaset des démons. Terrfiée, la vieille femme eut l'impression de vivre un cauchemar éveillée.
Ceci eut un effet radical sur le coeur et l'âme de la vieille femme. Elle réalisa instantanément où sa cupidité et sa méchanceté l'avaient emmenées. Elle implora les dieux de la pardonner. Et les dieux l'entendirent. Ils firent disparaitre les monstres et transformèrent définitivement le coeur de la vieille femme. Celle-ci retrouva le sourire et son âme fut apaisée. Elle prit exemple sur son mari pour devenir aussi bon que lui. Ceci eut aussi pour effet de combler de bonheur son époux, qui savait que sa femme avait un bon fond en elle. On dit qu'à partir de ce jour-là, des moineaux venaient régulièrement leur rendre visite et qu'ils vécurent le reste de leur vie heureux en leur compagnie.
La vieille femme arriva finalement elle aussi sans autre difficulté jusqu'à l'auberge des moineaux dans la forêt de bambou. Le petit moineau la reconnu immédiatement et s'effraya, mais la vieille femme ré-itéra ses menaces. Elle dit au moineau que si elle avait été capable de lui couper la langue une fois, elle pourrait très bien le refaire une seconde fois.
Elle exigea d'être recu par les moineaux avec autant d'honneurs que son mari. Le foyer de son mari était aussi le sien, elle l'avait donc hébergé, le moineau s'était permis de manger sa nourriture, et elle estimait donc qu'il était donc du devoir du moineau de lui rendre son invitation. A contre-coeur, le moineau fit servir un repas à la vieille femme. Les autres moineaux entamèrent leur danse, mais avec nettement moins de vigueur et d'enthousiasme que pour son mari.
Finalement, après le repas, la vieille femme demanda qu'on lui donne le grand coffre. Le moineau lui proposa de choisir encore le petit et le gros. Mais la vieille femme lui répondit sèchement qu'elle n'était pas aussi faible que son mari, et qu'elle pourrait porter le grand coffre jusque chez elle sans aucune difficulté. Elle le prit donc sur ses épaules, et quitta la forêt. Mais le grand coffre était véritablement plus gros que l'autre, et surtout bien plus lourd.
Finalement, elle le posa sur le chemin avant d'arriver chez elle, et désireuse de se reposer un peu, elle l'ouvrit afin de contempler toutes les richesses qui étaient devenues les siennes. Mais au lieu d'un amas d'or comme elle s'y attendait, le coffre contenait des monstres tous plus affreux et répugnants les uns que les autres : des serpents, des fantômes, des kappaset des démons. Terrfiée, la vieille femme eut l'impression de vivre un cauchemar éveillée.
Ceci eut un effet radical sur le coeur et l'âme de la vieille femme. Elle réalisa instantanément où sa cupidité et sa méchanceté l'avaient emmenées. Elle implora les dieux de la pardonner. Et les dieux l'entendirent. Ils firent disparaitre les monstres et transformèrent définitivement le coeur de la vieille femme. Celle-ci retrouva le sourire et son âme fut apaisée. Elle prit exemple sur son mari pour devenir aussi bon que lui. Ceci eut aussi pour effet de combler de bonheur son époux, qui savait que sa femme avait un bon fond en elle. On dit qu'à partir de ce jour-là, des moineaux venaient régulièrement leur rendre visite et qu'ils vécurent le reste de leur vie heureux en leur compagnie.