4 août 2011
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Moegami, le dieu du feu dans Okami est un coq au tempérament pour le moins enflammé ! Outre son superbe plumage embrasé, on le reconnait aisément à sa crête et à sa longue pipe.
Valérie Eguchi a choisi de faire ressortir son caractère flamboyant en le représentant de nuit.
Le voici tel qu'il apparait dans Okami :
Et accompagné de son chérubin dans Okamiden :
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Mythologie Ōkami
3 août 2011
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Chibiterasu est un louveteau, incarnation du fils d'Amaterasu la déesse du soleil, et héros d'Okamiden.
Son apparition au Nippon correspond à de nouveaux dangers mais représente aussi un nouvel espoir, celui de la jeunesse. C'est ce qui est magnifiquement évoqué par cette peinture, représentant l'un des temps forts de la vie japonaise, la floraison des cerisiers au printemps, formidable symbole de renouveau et de renaissance. Et ce, même si dans le jeu, ce pouvoir est en réalité celui de Sakigami.
Voici une illustration officielle d'Amaterasu, la mère louve et de Chibiterasu, son louveteau :
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Mythologie Ōkami
2 août 2011
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Nuregami est le dieu-serpent des flots qui maitrise l'élément aquatique dans Okami.
Son corps est enfermé dans boule de verre remplie d'eau mais scellée par un bouchon qui le retient prisonnier.
Valérie Eguchi a eu l'excellente idée de l'associer à une célèbre estampe japonaise, les grandes vagues d'Ogata Kōrin, une peinture sur paravent japonais et exposée au Metropolitan Museum of Art de New-York.
Mais revenons pour l'heure à Okami et Nuregami :
Voici Nuregami tel qu'il est représenté dans Okami :
Son fils apparait dans Okamiden et est lui prisonnier d'un jarre dont il parvient cependant à s'extraire :
Et voici l'estampe originale : Rough Waves, d'Ogata Kōrin :
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Mythologie Ōkami
1 août 2011
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Yumigami, le dieu de la lune est l'un de ceux que j'apprécie le plus dans Okami. Sa matérialisation sous la forme d'un lapin fait référence à un vieux conte asiatique que je trouve très beau. On retrouve de très nombreuses références à ce conte dans sa représentation, telles que son incrustration au sein de l'astre lunaire ou le mochi qu'il prépare à l'aide de son maillet.
Ces caractéristiques ont visiblement inspiré Valérie Eguchi qui en profite pour nous rappeller que nous sommes en outre actuellement dans l'année du lapin.
Et voici l'illustration officielle de Yumigami pour Okami :
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Mythologie Ōkami
31 juillet 2011
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Kazegami, le dieu du vent se matérialise sous les traits d'un cheval parcourant les cieux dans Okami.
Son fils apparait dans Okamiden et est logiquement représenté par un poulain. L'une de ses particularités est qu'il s'orne d'un petit moulin à vent comme on en voit tant au Japon. C'est cette représentation que Valérie Eguchi a choisi de peindre. Vous noterez qu'elle a associé à la représentation de l'animal un autre thème majeur de la culture japonaise, celui des saisons. Et quelle meilleure saison que l'automne et ses feuilles tourbillonnant au vent pour donner une impression de mouvement.
Voici l'illustration officielle de Kazegami dans Okami :
Et celle du dieu accompagné de son fils dans Okamiden :
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Mythologie Ōkami
30 juillet 2011
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Voici Kasugami, le dieu de la brume, incarné dans le Nippon sous la forme d'un mouton.
Vous retrouvez dans cette peinture plusieurs caractéristiques déterminantes de ce dieu, à savoir la gourde de saké qu'il porte sur son dos, ses marques rouges témoignant de sa nature divine, et l'atmosphère brumeuse qui l'entoure.
Voici pour comparer l'illustration originale par les dessinateurs d'Okami :
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Mythologie Ōkami
28 juillet 2011
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Le nihonga est l'art de la peinture (ga 画) japonaise (nihon 日本).
Valérie Eguchi est professeur de nihonga à Paris. A l'occasion de Japan Expo 2011, son associtation Pigments et arts du monde a présenté une exposition de nihonga consacrée aux divinités célestes d'Okami et d'Okamiden.
Non contente de respecter fidèlement les oeuvres originales des dessinateurs d'Okami et d'Okamiden, elle n'a pas hésité à y apporter sa touche personnelle d'interprétation et à y marier des éléments typiques de la culture japonaise, comme les saisons et leur symbolisme, des effets de lumière et des contrastes toujours en rapport avec le sujet traité.
Admirez ses oeuvres en détail et comparez-les aux orginaux d'Okami et d'Okamiden :
- Kasugami
- Kazegami
- Yumigami
- Nuregami
- Chibiterasu
- Moegami
- Tachigami
- Bakugami
- Kabegami
- Sakigami
- Itegami
- Yomigami
Et n'hésitez pas à visiter son blog ainsi qu'à y laisser un ou deux gentils commentaires !
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Mythologie Ōkami
8 juillet 2011
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Les ennemis croisés sur les routes et chemins dans Muramasa : The demon blade sont issus du folklore traditionnel japonais pour la plupart d'entre eux.
Dans le détail, on peut en réalité en distinguer trois sortes :
Les quelques animaux qui constituent la faune locale et les ennemis de base du jeu :
- Inoshishi, le sanglier
- Kiji, le faisan
- Ōgama, le grand crapaud
- Doku-ga, le papillon de nuit empoisonné
- Ōmukade, le grand scolopendre
Les yokais, les monstres japonais :
- Keukegen, les boules de poils
- Nuppebou, le blob nauséabond
- Nue, la chimère japonaise
- Tsuchigumo, l'araignée géante
- Umibōzu, la pieuvre
- Kappa
- Karasu-Tengu, le tengu-corbeau
- Yougenbō, le moine bouddhiste
- Aobōzu, le moine bleu
- Wanyūdō, la roue de feu
- Karakasa, l'ombrelle fantôme
- Sazae-Oni, le démon crustacé
- Ningyo, la sirène
- Yuki-onna, la femme des neiges
- Bourei, le spectre
- Gaki, le démon affamé
- Ko-Oni, le jeune démon
- Aka-Oni et Ao-Oni, les démons rouge et bleu
- Ō-Oni, le grand démon
- Gozu & Mezu, les gardiens des enfers
- Raijin, dieu du tonnerre et des éclairs
- Ryūjin, dieu de la mer
Les ennemis humains tels que les ninjas, les samouraïs et leurs dérivés :
- Ninja
- Tako-Ninja, le ninja volant
- Kurozaru, le chef ninja
- Samouraï
- Teppo-tai, le fusilier
- Ochimusha, le samouraï déchu
- Bishamon, le samouraï maudit
- Fudo Myoo, le protecteur de Bouddha
- Tsunayoshi Tokugawa, le shogun
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Mythologie Muramasa
7 juillet 2011
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Tsunayoshi Tokugawa fut le 5ème shogun de l'époque Edo. Il régna sur le Japon à la suite du décès de son frère Ietsuna Tokugawa en 1680 (il ne fut réellement investi qu'un an plus tard, en 1681) jusqu'à sa propre mort en 1709. C'est son neveu, Ienobu Tokugawa qui lui succéda.
Tsunayoshi Tokugawa est resté célèbre dans l'histoire du Japon comme défenseur des animaux et plus particulièrement des chiens. Son règne fut assez autoritaire et très marqué par la religion. En tant que promotteur du néoconfucianisme, il portait une attention toute particulière aux espèces vivantes et donc aux animaux. Il proclama notamment la loi "Shorui Awaremi no Rei" qui institua la première protection animale au Japon et interdit spécifiquement l'abattage des chiens. Ceci eu pour conséquence une prolifération des chiens dans les rues d'Edo, avec tout le lot de nuisances que cela implique. Il fit aussi installer des mangeoires publiques pour les chiens errants dans les rues de cette ville. Tout ceci lui valu le surnom d'Inu-Kubō, c'est-à-dire de shogun des chiens.
Dans Muramasa, Tsunayoshi Tokugawa est le boss de fin du scénario de Kisuke. Son histoire permet de comprendre pourquoi il se mut en chien lors du combat.
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Mythologie Muramasa
6 juillet 2011
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Fudo Myoo est une divinité bouddhique de la secte Shingon, le plus important des cinq grands rois protecteurs de Bouddha. Son surnom est l'inamovible ou l'immuable, en raison de la place centrale qu'il occupe dans les représentations célestes et de son intemporalité. En tant que roi protecteur, il a une allure guerrière et menaçante. Il est d'ailleurs plus particulièrement associé au feu et à la colère.
Son aspect physique est assez semblable dans les différentes représentations qui en sont faites. Son visage a un air féroce et colérique. Il porte sur sa tête un lotus à huit pétales. Ses canines sont saillantes, la droite pointant vers le haut et symbolisant le ciel et l'esprit, la gauche vers le bas en direction de la terre et de la matière. Il tient dans sa main droite une épée à la verticale lui permettant d'affronter les obstacles qui se présentent à lui et unissant le ciel et la terre. De la main gauche, il tient une corde qui symbolise la concentration et lui permet de ligoter ses ennemis et ceux qui s'opposeraient à l'éveil. Il se tient assis sur un grand rocher figurant une montagne, sa position inébranlable, sa détermination et son autorité. Enfin, son corps tout entier est entouré d'une aura enflammée accentuant l'impression de force qu'il dégage.
Il est entouré de huit assistants, les hachidai doji. Les deux principaux d'entre eux sont Kongara doji qui se tient à sa gauche et symbolise l'obéissance, et Seitaka doji qui se tient à sa droite et symbolise l'action. A eux trois, ils forment une triade souvent associée.
Fudo Myoo est le boss de fin du scénario de Momohime dans Muramasa. L'ensemble de ces caractères sont repris. Il est assisté dans ce combat par Kongara doji et Seitaka doji. Son tempérament coléreux et enflammé est particulièrement mis en valeur. Ses armes et ses 2 canines semblables à des crocs sont parfaitement figurées. Sa nature divine et immuable est mise en scène de manière grandiose par sa taille gigantesque, de même que par l'issue du combat. Enfin, le combat se déroule à Yamato, le quartier général fictif de la secte Shingon, à laquelle il appartient.
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Mythologie Muramasa