8 mai 2010
6
08
/05
/mai
/2010
14:36
Sakigami est le dieu de la floraison dans Okami et Okamiden. C'est l'un des 3 dieux singes qui sont tous les trois étroitement liés à la végétation, et qui symbolisent aussi lorsqu'ils sont réunis les 3 singes de la sagesse.
Voici son illustration dans Okami, puis dans Okamiden :
Sakigami joue d'un instrument de musique japonais typique, le shō. Son fils est aussi un musicien, mais il délaisse les instruments à vent pour les percussions et plus précisement un tambour Den-den daiko. Ce tambourin est utilisé dans les festivals au Japon mais est aussi un jouet pour les enfants. Il est constitué de bois de bambou et de papier qui forme une caisse de résonnance. Le son caractéristique de ce petit tambour est produit en le secouant, ce qui entrechoque les 2 petites boules sur la membrane. C'est un omiyage (cadeau-souvenir) fréquent et de bon gout !
Published by Diddu
-
dans
Gastronomie japonaise
7 mai 2010
5
07
/05
/mai
/2010
14:24
Tachigami est le dieu-rat détenteur du pouvoir du sabre, nommé Lame-lumière dans Okami. On le retrouvera fort logiquement dans Okamiden, accompagné de ses enfants, comme les autres divinités.
Voici son artwork dans Okami, puis dans Okamiden :
Pour plus d'informations, je vous invite à lire l'article que je lui ai consacré à ce lien, sans oublier de lire les commentaires très intéressants de Jack.
Published by Diddu
-
dans
Okamiden
6 mai 2010
4
06
/05
/mai
/2010
18:27
Voici la vidéo, en anglais et confirmant au passage que le jeu sortira bien en occident (pas avant 2011 cependant) diffusée à l'occasion du salon Capcom Captivate 2010 qui s'est tenu la semaine dernière :
Published by Diddu
-
dans
Okamiden
5 mai 2010
3
05
/05
/mai
/2010
17:58
Le character designer d'Okamiden est M. Endo. La dernière mise à jour du site japonais du jeu nous apprend qu'initialement, il était prévu qu'Amaterasu reprenne du service. Ce n'est que plus tard que l'idée est venue aux développeurs de plutôt nous faire jouer Chibiterasu, qui serait son incarnation en plus jeune (Chibi signifiant petit en japonais). L'autre héros du jeu est Kuninushi, le fils de Susano et Kushinada, et qui tout comme ses parents et Amaterasu, est une divinité de la religion shintoïste.
Nous apprenons aussi que Kuninushi ne sera "que" le premier partenaire de Chibiterasu. Cette dernière aura en effet plusieurs compagnons de route au cours du jeu. On suppose que cela signifie plusieurs possibilités de gameplay différentes, ou de nouvelles possibilités d'action. Mais contrairement à de nombreux jeux d'aventure, il ne sera pas possible de choisir son compagnon en fonction des énigmes. Leur présence sera dictée par le scénario. Et les développeurs précisent que chaque séparation avec un compagnon sera vécue comme un déchirement par tout joueur s'impliquant un minimum dans le scénario du jeu. Ce dernier serait donc tout aussi tragique que celui de son illuste ainé ? Cela devrait en tout être de nature à rassurer ceux qui pourraient penser qu'Okamiden serait plus enfantin qu'Okami (support DS et présence d'enfants).
Suite à ces discussions internes au sein de l'équipe de développement, il a donc fallu imaginer le design de Chibiterasu. Et c'est ce que Monsieur Endo a fait avec ce premier croquis. L'aspect de Kuninushi a quand à lui été repris d'Okami, où il apparraissait déjà dans les crédits de la version PS2 et dans les artbooks du jeu.
Published by Diddu
-
dans
Okamiden
26 avril 2010
1
26
/04
/avril
/2010
17:12
Published by Diddu
-
dans
Okamiden
24 avril 2010
6
24
/04
/avril
/2010
15:51
Shakuyaku et Botan sont les ancêtres de
Sazanka et Tsubaki dont parle l'article précédent. Leur présence dans Ōkami n'est en réalité qu'un clin d'oeil et permet de complèter la référence botanique figurant dans le nom des 2 soeurs. Cela confirme aussi que cette famille de voyageuses provient bien de Chine.
Shakuyaku et Botan sont véritablement les alter-ego de Sazanka et Tsubaki un siècle plus tôt. Ce sont aussi deux soeurs, qui semblent du même âge (pour leur époque) que leurs descendantes lorsqu'on les croise. On apprend notamment que ce sont elles qui ont planté la petite pousse près du village Kamiki qui donnera un siècle plus tard le grand et majestueux arbre de Konohana où réside
Sakuya.
Si Sazanka et Tsubaki désignaient deux espèces de camélias, Shakuyaku et Botan désignent quand à elles en japonais deux sortes de pivoines. Plus exactement Shakuyaku désigne la fleur de pivoine, tandis que Botan désigne l'arbre à pivoine. Et de la même manière que la traduction japonaise du jeu avait retranscrit les noms de Sazanka et de Tsubaki en Camille et Camellia, Shukuyaku et Botan ont été traduites en américain sous les noms de Peony et Peonie. La version française du jeu a quand à elle gardé les noms originaux en japonais, ce qui reste certes plus fidèle à la version originale, mais rend aussi la référence moins facilement compréhensible. Heureusement que je suis là ^^
Les pivoines sont des fleurs qui symbolisent traditionnellement la Chine, notamment au Japon. Ceci conforte donc l'idée que ce pays est bien la terre d'origine de Shakuyaku et de Botan, et donc par extension de Sazanka et de Tsubaki.
Published by Diddu
-
dans
Mythologie Ōkami
23 avril 2010
5
23
/04
/avril
/2010
15:09
Sazanka et Tsubaki sont 2 soeurs qui traversent ensemble le Nippon dans Ōkami.
Issun et
Amatarerasu les croisent à plusieurs reprises durant leur propre périple. C'est notamment le cas au village Kamiki et à la capitale Seian. Au fur et à mesure de leur rencontre, on apprend que les 2 soeurs recherchent la terre de leurs ancêtres, qui est fortement suggérée comme étant la Chine.
Tsubaki, la plus jeune des 2 soeurs, identifie tout de suite Amaterasu comme une déesse, au contraire de sa soeur ainée Sazanka. L'une des quêtes annexes du jeu consiste d'ailleurs à accomplir divers miracles, qui vont achever de convaincre Sazanka que les dieux n'ont pas quitté le Nippon.
Sazanka et Tsubaki désignent en japonais deux sortes de camélias. Il est d'ailleurs intéressant de noter que dans la version américaine d'Ōkami, Sazanka et Tsubaki se nomment Camille et Camellia.
Le camélia Sazanka est aussi connu sous le nom de camélia d'automne. Il fleurit généralement au début de l'hiver, et il s'agit donc d'une fleur assez précoce. Ceci explique sans doute pourquoi Sazanka est l'ainée des 2 soeurs dans Ōkami.
Le camélia Tsubaki est quand à lui souvent appelé camélia du Japon, ou même tout simplement camélia. C'est en effet l'espèce la plus fréquente de camélia, aussi bien en Asie qu'en Europe. A la différence du camélia Sazanka, le camélia Tsubaki fleurit assez tardivement, en avril. Et Tsubaki est donc assez logiquement la cadette des 2 soeurs.
Les camélias Sazanka et Tsubaki sont deux fleurs souvent utilisées au cours de la cérémonie du thé, un rite traditionnel majeur dans la culture japonaise, notamment au cours de la période Edo.
Published by Diddu
-
dans
Mythologie Ōkami
21 avril 2010
3
21
/04
/avril
/2010
16:23
L'arche de Yamato est l'ultime destination dans Ōkami. Selon les croyances des peuples du nord, c'est cette arche maléfique qui aurait déposé tous
les démons yokais sur le Nippon. Elle est en tout cas identifiée comme la source du mal et renferme en son sein la créature démoniaque
Yami.
L'arche de Yamato est une référence au cuirassé de la marine impériale japonaise de la seconde guerre mondiale, le Yamato. Le Yamato reste connu comme étant le plus grand, le plus gros et le plus lourdement armé de tous les cuirassés jamais construits. Il livra plusieurs batailles au cours de la seconde guerre mondiale, faisant de nombreux dégats. Il coula notamment à lui seul un porte-avion américain. Plusieurs fois touché par des assauts alliés, il fut chaque fois réparé, jusqu'à sa dernière mission, qui était une mission suicide. Alors que la guerre du pacifique tournait en faveur des américains, il devait faire un maximum de ravages aux navires de soutien ennemis, puis s'échouer sur la côte d'où il aurait servi à la fois de base arrière et de batterie d'attaque, avant de sauter. Il fut néanmoins repéré par un sous-marin américain au cours de sa manoeuvre. Ce dernier donna l'alerte, et il fallu une flotille de près de 400 avions et des tonnes d'explosifs pour finir par le fendre en deux. Le yamato coula au large de l'ile d'Okinawa, où il repose toujours à l'heure actuelle.
L'héroïne de bande dessinée japonaise Yoko Tsuno explora l'épave du Yamato au cours de l'une de ses aventures,
la fille du vent.
Published by Diddu
-
dans
Mythologie Ōkami
20 avril 2010
2
20
/04
/avril
/2010
15:55
Loin de moi l'idée de vouloir écrire un article sur Bouddha, je ne suis pas du tout suffisament renseigné à son sujet pour en parler. D'autres sites le feront donc bien mieux que moi. Et je vous renvoie donc exceptionnellement vers eux.
Cet article n'a donc pour seul but que de signaler la présence d'une représentation de Bouddha au sein du temple Ankoku dans Ōkami. On peut apercevoir sa statue au centre de l'autel du temple. Ce temple, le seul du jeu, est imaginaire. Néanmoins, le mot Ankoku n'a pas été inventé. Cela signifie ténèbres en japonais, et fait référence à la tragique imposture qui s'y joue suite à l'assassinat de la prétresse Tsuzurao par Kyubi.
Published by Diddu
-
dans
Mythologie Ōkami
19 avril 2010
1
19
/04
/avril
/2010
15:13
Le sake est un alcool
de riz obtenu par fermentation. En français, il a tendance à désigner spécifiquement l'alcool japonais, mais au Japon, le mot désigne tout type d'alcool de riz. Ainsi, l'alcool de riz japonais se nomme là-bas Nihonshu qui signifie littéralement alcool japonais.
Le sake n'est pas un vin, mais bien un alcool fermenté. Il est donc l'équivalent de notre bière. Il se compose donc schématiquement d'eau qui doit être la plus pure possible, de riz dont les variétés sont soigneusement sélectionnées et d'une levure typiquement japonaise, le kōji.
Le sake peut se déguster chaud ou froid, en fonction des gouts de chacun mais surtout des plats qu'il accompagne. Dans le commerce, il est conservé et vendu en bouteilles. Mais le mode de conservation traditionnel reste le baril. De riches et généreux donateurs (souvent des entreprises) font régulièrement des dons de barils de sake aux temple pour se porter chance. C'est notamment le cas
au sanctuaire Meiji de Tōkyō.
Le sake occupe une place primordiale dans le scénario d'Ōkami. Basée sur la mythologie shintoïste et le récit du
légendaire dragon à huit têtes Yamata-no-Orochi, l'histoire nous propose de triompher de la bête en usant de sa faiblesse pour cet alcool de riz et de l'enivrer. Ivre, le dragon n'est plus capable de coordonner ses mouvements et devient une proie plus facile. Mais attention, car Orochi est un fin palais, et seul le sake des huit purifications a ses faveurs. Ce sake est produit par
Kushinada, la jeune fille qu'Orochi exigeait justement en sacrifice. Cruelle ironie du sort !
Et c'est finalement Susano, le plus grand guerrier du Nippon qui assène le coup de grâce à Orochi. Remarquez le
Magatama qu'il porte autour du cou.
Published by Diddu
-
dans
Mythologie Ōkami