Le riz est la base de l'alimentation au Japon et plus généralement en Asie. Le riz cuit, qu'on nomme Gohan (御飯) en japonais, est vraiment l'équivalent du pain chez nous. Cet aliment occupe une place tellement importante que ce mot "Gohan" signifie aussi repas.

Le riz blanc vapeur est légèrement vinaigré afin de rehausser son goût. Il est servi avec quelques légumes marinés en accompagnement (Tsukémono).

Les ennemis croisés sur les routes et chemins dans Muramasa : The demon blade sont issus du folklore traditionnel japonais pour la plupart d'entre eux.

Dans le détail, on peut en réalité en distinguer trois sortes :

Les quelques animaux qui constituent la faune locale et les ennemis de base du jeu :

- Inoshishi, le sanglier
- Kiji, le faisan
- Ōgama, le grand crapaud
- Doku-ga, le papillon de nuit empoisonné
- Ōmukade, le grand scolopendre

Les yokais, les monstres japonais :

- Keukegen, les boules de poils
- Nuppebou, le blob nauséabond
- Nue, la chimère japonaise
- Tsuchigumo, l'araignée géante
- Umibōzu, la pieuvre
- Kappa
- Karasu-Tengu, le tengu-corbeau
- Yougenbō, le moine bouddhiste
- Aobōzu, le moine bleu
- Wanyūdō, la roue de feu
- Karakasa, l'ombrelle fantôme
- Sazae-Oni, le démon crustacé
- Ningyo, la sirène
- Yuki-onna, la femme des neiges
- Bourei, le spectre
- Gaki, le démon affamé
- Ko-Oni, le jeune démon
- Aka-Oni et Ao-Oni, les démons rouge et bleu
- Ō-Oni, le grand démon
- Gozu & Mezu, les gardiens des enfers
- Raijin, dieu du tonnerre et des éclairs
- Ryūjin, dieu de la mer

Les ennemis humains tels que les ninjas, les samouraïs et leurs dérivés :

- Ninja
- Tako-Ninja, le ninja volant
- Kurozaru, le chef ninja
- Samouraï
- Teppo-tai, le fusilier
- Ochimusha, le samouraï déchu
- Bishamon, le samouraï maudit
- Fudo Myoo, le protecteur de Bouddha
- Tsunayoshi Tokugawa, le shogun

Fudo Myoo est une divinité bouddhique de la secte Shingon, le plus important des cinq grands rois protecteurs de Bouddha. Son surnom est l'inamovible ou l'immuable, en raison de la place centrale qu'il occupe dans les représentations célestes et de son intemporalité. En tant que roi protecteur, il a une allure guerrière et menaçante. Il est d'ailleurs plus particulièrement associé au feu et à la colère. 

Son aspect physique est assez semblable dans les différentes représentations qui en sont faites. Son visage a un air féroce et colérique. Il porte sur sa tête un lotus à huit pétales. Ses canines sont saillantes, la droite pointant vers le haut et symbolisant le ciel et l'esprit, la gauche vers le bas en direction de la terre et de la matière. Il tient dans sa main droite une épée à la verticale lui permettant d'affronter les obstacles qui se présentent à lui et unissant le ciel et la terre. De la main gauche, il tient une corde qui symbolise la concentration et lui permet de ligoter ses ennemis et ceux qui s'opposeraient à l'éveil. Il se tient assis sur un grand rocher figurant une montagne, sa position inébranlable, sa détermination et son autorité. Enfin, son corps tout entier est entouré d'une aura enflammée accentuant l'impression de force qu'il dégage.

Il est entouré de huit assistants, les hachidai doji. Les deux principaux d'entre eux sont Kongara doji qui se tient à sa gauche et symbolise l'obéissance, et Seitaka doji qui se tient à sa droite et symbolise l'action. A eux trois, ils forment une triade souvent associée.

Fudo Myoo est le boss de fin du scénario de Momohime dans Muramasa. L'ensemble de ces caractères sont repris. Il est assisté dans ce combat par Kongara doji et Seitaka doji. Son tempérament coléreux et enflammé est particulièrement mis en valeur. Ses armes et ses 2 canines semblables à des crocs sont parfaitement figurées. Sa nature divine et immuable est mise en scène de manière grandiose par sa taille gigantesque, de même que par l'issue du combat. Enfin, le combat se déroule à Yamato, le quartier général fictif de la secte Shingon, à laquelle il appartient.

Un Ochimusha est un samouraï déchu. Son nom signifie d'ailleurs guerrier de l'oubli. Il faut savoir que le code d'honneur des samouraïs était très strict dans le Japon féodal. Perdre un combat signifiait perdre la vie, mais fuir un combat ou déserter un champ de bataille resprésentait une honte bien plus grande. La croyance populaire voulait qu'un samouraï ainsi déshonoré perde la vie et son enveloppe charnelle, mais que son âme soit damnée et condamnée à errer sur les champs de bataille. Ce qui explique la présence de guerriers fantomâtiques sur ces derniers.

Il est intéressant de noter qu'on reconnait aisément un samouraï ayant fuit un combat à la présence de flèches plantées dans son dos. S'il n'avait pas fuit, il ne se serait pas détourné de ses ennemis et n'aurait pas été touché par derrière.

Dans un registre différent de celui des ninjas, les samouraïs étaient des guerriers emblématiques du Japon. Ils ont représenté une classe sociale à part dans la société japonaise durant tout le temps de leur existence, du XVIIème au XIXème siècle.

Les samouraïs étaient des guerriers ayant juré allégence à un daimyō (seigneur féodal japonais) ou au shōgun (dirigeant militaire du pays après son unification) et avaient un rôle de protection et de police. Ils sont les descendants spirituels des bushis, les guerriers en armure qui furent à l'origine des différents clans ayant régné sur le Japon. Mais contrairement à eux, les samouraïs ne prenaient en réalité que rarement les armes et de part la pension qu'ils touchaient régulièrement, ils devinrent rapidement des fonctionnaires chargés d'assurer l'ordre à travers tout le pays. Leur prestige était immense, et ils formaient une élite militaire avec des codes et des rites très stricts. Cette évolution les amena à obtenir un prestige aristocratique.

Leur armement était varié et diversifié, mais leur arme la plus emblématique demeure le katana, grand sabre à la lame courbée qu'ils étaient les seuls à avoir le droit de porter.