30 juin 2011
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Les Tako-ninjas sont une variation volante des ninjas, se déplaçant dans les cieux à l'aide de cerf-volants (tako signifie cerf-volant en japonais).
Ils conservent toutes les caractéristiques des ninjas, mais attaquent préférentiellement avec des bombes, des shurikens et des écrans de fumée.
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Mythologie Muramasa
29 juin 2011
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Les Ninjas sont les ennemis les plus fréquemment rencontrés dans Muramasa. Ils apparaissent avec l'image que l'on a d'eux traditionnellement, c'est à dire des guerriers furtifs, agiles et rapides, habillés en tenue sombre, dissimulant leur visage sous une cagoule de la même couleur, et capables d'utiliser diverses techniques de combat
Ces techniques, que l'on nomme Ninjutsu, comprennent des techniques de combat au sabre (Ninjatō), le lancer de shuriken, l'utilisation d'explosifs, de fumées pour aveugler l'adversaire ou se camoufler, ou bien encore des techniques de prestidigitation afin de se dédoubler ou se téléporter, rendant leur style inimitable et aisément reconnaissable.
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Mythologie Muramasa
28 juin 2011
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Ryūjin est le dieu de la mer dans la mythologie et la religion shintoïste japonaises. Il s'agit de l'une des divinités les plus importantes, certainement en raison du caractère insulaire du Japon et de l'importance que le pays a toujours accordé à la mer et à ses ressources. Ryūjin est un immense et colossal dragon. Il est capable de contrôler les océans grâce à des joyaux magiques qui peuvent faire varier le niveau des eaux et ainsi engendrer les marées. Il est aussi connu pour ses effroyables colères, responsables de terribles catastrophes naturelles telles que les raz-de-marée ou les tornades en pleine mer.
Ryūjin apparait aussi dans Okami, sous son autre nom, Ōwatatsumi. Dans ce jeu, il est expressément fait référence à sa relation avec la famille impériale du Japon dont se réclamait l'empereur jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. Ryūjin est en effet considéré comme le père de la princesse Otohime, grand-mère de l'empereur Jimmu, premier empereur du Japon. Muramasa n'exploite pas ces références mythologiques et se concentre sur le caractère colérique de Ryūjin en lui conférant le rôle de boss dans le scénario de Kisuke, pour un combat mémorable d'une intensité exceptionnelle.
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Mythologie Muramasa
27 juin 2011
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Raijin est une autre divinité majeure de la religion shinto et fait partie intégrante de la mythologie japonaise. Il s'agit du dieu du tonnerre et des éclairs. Autant dire que lui aussi est un dieu plutôt colérique et qu'il est préférable de le mettre dans de bonnes dispositions.
Sa représentation la plus connue est l'œuvre de Tawaraya Sōtatsu, peintre du XVIIème siècle et cofondateur de l'école Rimpa, célèbre pour ses peintures sur papier doré. Celle-ci représente Raijin dans les cieux en compagnie de Fūjin, le dieu du vent. Et c'est véritablement dans ce tableau que se déroule le combat mémorable contre Raijin dans Muramasa.
L'importance de Raijin est majeure dans la mythologie et dans l'esprit populaire japonais. Il n'y a donc rien de surprenant à le retrouver dans de nombreuses autres créations comme par exemple dans Okami.
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Mythologie Muramasa
26 juin 2011
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Gozu et Mezu sont les gardiens des enfers dans la religion bouddhiste. Ils jugent les morts et leurs infligent des châtiments en fonction de leur conduite lorsqu'ils étaient vivants, avant de leur permettre de se réincarner. Ils sont les premières créatures que les âmes décédées croisent en arrivant aux enfers, et ont aussi pour rôle de s'assurer que toute âme perdue sera bien jugée.
Leur nom en japonais signifie tête de cheval et tête de boeuf. Tous ces traits physiques et de caractère se retrouvent dans Muramasa, où ils apparaissent effectivement sous la forme de dieux des enfers, l'un sous les traits d'un boeuf et l'autre d'un cheval, armés d'instruments de torture, des pinces et des tenailles.
Leur place dans la mythologie bouddhique est importante et il n'est donc guère étonnant de les retrouver dans de nombreuses autres oeuvres. On peut ainsi citer leur apparition dans Dragon Ball Z, où ils occupent certes leur place de gardiens des enfers, mais où ils sont représentés à tort sous les traits d'un Oni rouge et d'un Oni bleu.
Le taureau-démon croisé dans Okami pourrait s'inspirer de Gozu étant donné qu'il est décrit comme l'un des gardiens des enfers.
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Mythologie Muramasa
25 juin 2011
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Enfin, le troisième et dernier type d'Oni que l'on rencontre dans Muramasa est l'O-Oni, soit littéralement le "Grand Oni". Ce dernier est un Oni rouge effectivement gigantesque comme son nom l'indique et occupant une place de redoutable boss dans les enfers.
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Mythologie Muramasa
24 juin 2011
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Le deuxième type d'Oni que l'on rencontre dans Muramasa après les Ko-Oni sont les Oni standards, ceux que le jeu nomme Aka-Oni et Ao-Oni pour respectivement Oni rouge et Oni bleu. Une fois de plus, leurs attributs sont respectés.
Il est intéressant de noter que le jeu leur donne un rôle similaire à celui d'une légende japonaise. Un pont situé à Kyoto se nommant Ichijomodori-bashi est réputé pour être le pont d'où reviennent les morts. En 918, un jeune homme appris que son père venait de décéder à Kyoto. N'habitant pas la ville, il mit plusieurs jours à rejoindre la cité, et en traversant ce pont, il croisa la procession funéraire qui menait son défunt père vers sa dernière demeure. On raconte qu'il implora alors Bouddha et que ce dernier redonna vit à son père afin que ce dernier puisse échanger quelques mots avec son fils. Ce pont devint alors célèbre pour être celui d'où peuvent revenir les morts. Mais en permettant à un homme de ressuciter, Bouddha ouvrit en réalité la porte des enfers et un démon nommé Ibaragi Oni prit possession des lieux. Ce n'est que quelques années plus tard qu'un samourai de légende, Watanabe no Tsuna, mit fin à cette malédiction en sectionnant l'un des deux bras du monstre.
Dans Muramasa, Aka-Oni et Ao-Oni sont effectivement deux démons que l'on combat sur un pont d'une ville évoquant fortement Kyoto (ou plus exactement Heyan-kyo, l'ancien nom de Kyoto) et qui gardent la porte d'entrée des enfers.
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Mythologie Muramasa
23 juin 2011
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Un Oni (おに / 鬼) est un démon japonais, une sorte d'ogre rouge et féroce, avec des crocs à la place des dents et deux cornes au sommet du crane. Il s'agit là de leur représentation la plus fréquente, mais il existe plusieurs sortes d'Oni, dont les Oni bleus, qui eux ne sont dotés que d'une seule corne. Vous pouvez retrouver leurs descriptions précises ainsi que leurs significations dans les 2 articles que je leur avais consacré lors de l'étude de la mythologie d'Okami ici et là.
Etant donné qu'on peut véritablement considérer les Oni comme les démons "de base" de la mythologie japonaise, il n'est guère surprenant de les retrouver dans Muramasa. Ceux-ci apparaissent sous différentes formes. Celle qui nous intéresse ici sont les Ko-Oni. Ko (こ) signifiant enfant, Ko-Oni signifie donc "Jeune Oni", qu'on pourrait traduire par diablotins. Notez qu'on retrouve toutes leurs caractéristiques : le Ko-Oni rouge et ses deux cornes, le Ko-Oni bleu et sa corne centrale unique.
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Mythologie Muramasa
22 juin 2011
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Les Gaki sont des créatures ténébreuses décédées mais piégées dans le monde des vivants. On raconte qu'il s'agit d'humains particulièrement gourmands et avides de nourriture de leur vivant, et qui une fois trépassés sont condamnés à errer pour l'éternité, souffrant de soif et de faim. Ils rafflent donc tous les plats à leur portée, mais étant morts, il ne leur est plus possible de se restaurer. Ceci les rend d'ailleurs particulièrement aggressifs.
Ils attaquent parfois les humains et notamment ceux qui sont affamés. Ils espèrent ainsi qu'en prenant possession de leur corps, ils vont pouvoir se restaurer à travers leur enveloppe charnelle. Ceci met leurs victimes dans un état de détresse encore plus grand, puisqu'à la faim s'ajoute la perte de contrôle de leurs gestes. L'humain ainsi piégé va alors tout faire pour se restaurer, mais n'arrivera plus jamais à remplir son estomac, tant que le gaki ne sera pas lui-même rassasié.
Son nom, Gaki (餓鬼) signifie tout simplement en japonais "démon affamé".
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Mythologie Muramasa
21 juin 2011
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Bourei est le mot japonais signifiant spectre. Muramasa nous gratifie donc une nouvelle fois d'un ennemi simplement identifié par sa nature. Les spectres existent dans les croyances de la quasi-totalité des civilisations. Ils peuvent porter différents noms, mais désignent quasi-systématiquement l'esprit d'un mort resté prisonnier sur terre. Les spectres ont une apparence fantomatique. Les spectres japonais nommés Bourei ou Yurei ont quelques particularités spécifiques, que nous avions déjà vues dans l'article qui leur était consacré dans la section consacrée à Okami.
Les principales d'entre elles sont reprises dans Muramasa, à savoir l'absence de jambe lui donnant son aspect flottant, son vêtement blanc et ample et la pièce de tissu nommée Hitaikakushi ornant son front. Son apparence squelettique est en revanche une fantaisie que se permet Muramsa afin de bien marquer sa nature spectrale.
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