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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 14:27
L'ascension du Mont Misen se poursuit, à travers le beau parc boisé Momijidani, la "vallée de la feuille d'érable". Ce parc est en effet principalemet composé d'une épaisse forêt d'érables, dans laquelle on croise aussi un certain nombre d'animaux sauvages, au premier rang desquels les inratables daims de Miyajima. Et en ce mois d'aout, avec une température dépassant  les 35°C, on apprécie d'autant plus le parcours sous l'ombre de ces arbres et la fraicheur apportée par le cours d'eau. Cela dit, la balade doit aussi être superbe en automne lorsque les érables prennent leur belle couleur orangée.





La fin de l'ascension se fait ensuite par téléphérique, comme nous le signale avec humour cette pancarte :





La montée permet de profiter du panorama exceptionnel :










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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 17:03
Le Daisho-in est un temple qui se situe au pied du mont Misen, sur l'ile de Miyajima. Il a été fondé par le célèbre moine Kukai, dont j'aurais l'occasion de vous reparler. La construction de ce temple date de l'année 806. Se situant un peu à l'écart de la baie de Miyajima, il faut grimper pour y accèder. En haut se trouve un ensemble de petits temples et de statues bouddhiques. C'est très joliment ombragé et frais. L'ascension est véritablement magnifique, et ponctuée de plein de petites étapes.

La porte Niomon, qui marque l'entrée du territoire du temple :



Puis, l'ascension débute :





Le hall Maniden :



Puis, l'asension reprend :




Les statues Jizo du temple :






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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:52
Classé Trésor National par le Japon, et inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO, le sanctuaire Itsukushima est le principal monument de Miyajima. Ce sanctuaire a pour particularité d'être construit sur pilotis, et domine la baie de l'ile. On y pénetrait en bateau, en passant sous le torii, à marée haute. L'ile de Miyajima étant sacrée, il était interdit d'y poser le pied. Ce qui explique que l'ensemble du sanctuaire soit surélevé, et que les différents batiments soient reliés par des pontons.
Sa construction remonte à l'an 593. Il a cependant subi de nombreuses évolutions et recu plusieurs extensions. Sa forme définitive date de 1168.
Il abrite aussi la plus ancienne scène de théatre Nô du Japon.


A marée basse :


















Et à la marée montante :






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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 14:38
L'ile de Miyajima est toute entière considérée comme un lieu sacré. La religion shinto considère même que les hommes et les dieux y cohabitent. Ainsi, plusieurs règles particulières s'y imposent : il y est interdit d'y abattre des arbres, il est interdit d'y naitre ou même d'y mourir ! (Quel châtiment serait imposé à celui qui oserait y décéder ???). Il n'y a donc ni cimetière, ni maternité. Et l'ile toute entière est abondamment boisée. Les daims y circulent en totale liberté.



Plusieurs sites d'importance majeure valent vraiment le détour, et il faut compter une bonne journée pour en profiter pleinement. Miyajima est riche et superbe.
Il y a bien entendu le sanctuaire Itsukushima, monument classé au patrimoine mondial de l'humanité, que je vous présenterai en détail et en photo demain.
Il y a aussi le très beau mont Misen, que nous verrons par la suite.



Mais commencons plutôt par le symbole de Miyajima, son célèbre torii flottant, considéré dans la culture japonaise comme l'une des trois plus belles perspectives du Japon (les deux autres étant la barre d'Amanohashidate et la baie de Matsushima).









Le Torii d'Itsukushima a été érigé par un général militaire au XIIème siècle. Il était de forme assez simple au départ. La construction s'est enrichie, pour adopter sa forme définitive avec 4 piliers supplémentaires en 1875, lui assurant une parfaite stabilité qu'il soit immergé ou au sec, malgré ses 16 mètres de hauteur.
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 17:09
La journée que nous avons passé sur l'ile de Miyajima reste pour moi l'un des plus beaux souvenirs que j'ai ramené du Japon. Cette île se trouve sur la côte de Sanyo, juste en face d'Hiroshima. On y accède en ferry (le pass JR fonctionne, pas de souci) en une dizaine de minutes.
La traversée sur la mer d'un calme plat nous permet d'admirer de loin l'immense Torri rouge vif, symbôle de l'île. Celui-ci marque en réalité l'entrée du sanctuaire Itsukushima. Il est particulièrement célèbre pour sa particularité d'être émergé à marée basse, et immergé à ses peids à marée haute, comme tout l'ensemble du sanctuaire, faisant du spectacle une véritable merveille se reproduisant sur l'eau étincellante.


Embarquement à bord du ferry :




On fait la course ?




On arrive. C'est marée basse, le Torii est à sec :






On se retourne un instant pour admirer la vue d'Hiroshima :


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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 15:32
Séquence émotion avec la visite d'Hiroshima, qui vaut surtout le détour pour son parc-mémorial. La viste commence par le dôme de la bombe A, seul vestige de l'Hiroshima d'avant la guerre. Presque miraculeusement, ce bâtiment est resté debout lors de l'explosion, qui eu lieu juste au-dessus, tout le reste de la ville ayant été complètement dévasté sur des kilomètres à la ronde. A l'intérieur du musée, il y a de nombreuses photos d'époque, où on ne voit que des gravas sur des kilomètres, un paysage complètement lisse et calciné, et se dressant tout seul, complètement perdu, ce fameux dôme de la bombe A. De nombreux débats ont alors eu lieu pour savoir s'il fallait garder ou raser ce bâtiment, qui a été finalement conservé et classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.



Puis, il faut traverser la Motoyasu, l'un des 2 bras du fleuve d'Hiroshima, pour arriver au parc-mémorial proprement dit, qui se trouve donc pris entre 2 bras de rivière.





Le parc-mémorial est composé de nombreux monuments, qui se réfèrent tous à une histoire particulière. Ainsi, à son entrée se trouve la cloche pour la paix, qu'on peut aller sonner. Il s'agit d'un symbole pour militer pour la paix dans le monde.





Ensuite se trouve l'ancienne fosse commune, où ont été enterrés les corps non reconnus ou non réclamés. Ce monument en forme de colline, avec une stèle à son sommet, est entretenu et fleuri par des anonymes qui prient pour que cette partie de la population ne soit pas oubliée.



Vient ensuite le très beau monument de la paix dédié aux enfants. Il a un attrait tout particulier : il est entièrement couvert de grues en papier. Ceci en hommage à une petite fille qui avait été irradiée par la bombe, mais n'était pas morte sur le coup. Elle avait perdu toute sa famille, mais était l'une des rares survivantes du bombardement. Elle grandi normalement jusqu'à l'âge de ses 12 ans, où elle développa une leucémie, en rapport avec le rayonnement de la bombe A. De son lit d'hopital, elle s'était jurée de survivre si elle réussissait à faire 1000 grues en papier. Une ancienne légende japonaise rapporte en effet que la grue est un animal qui peut vivre 1000 ans, et que quiconque plie 1000 grues en papier verra son voeu exaucé. Malheureusement, elle décéda avant, en ayant plié 644 grues. Ses amis d'écoles plièrent les 356 grues restantes, et elle fut enterrée avec ses 1000 grues. Son histoire fut rapidement relayée comme un symbole d'espoir, et désormais, le monument est sans cesse garni de grues en papier réalisées par des écoliers de tout le pays, et même de l'étranger. La grue demeure au Japon un symbole de longévité et de bonheur.





Plus loin, on peut voir le cénatophage, le monument principal du parc, en forme d'arche, où sont inscrits les noms de toutes les victimes de ce bombardement. Il y est écrit en japonais la phrase suivante : "dormez en paix, plus jamais cette erreur ne se reproduira". Le cénatophage s'ouvre sur une perspective qui passe par un plan d'eau au milieu duquel se trouve la Flamme de la paix, qui se consume en permanence, et ne sera éteinte que lorsque la dernière arme atomique aura été éliminée.







De chaque côté sur la photo ci-dessus, se trouvent les arbre du phénix , qui sont des arbres qui ont été calcinés par l'explosion et l'immense incendie qui s'en suivit, mais qui ne moururent pas. Les arbres ont été transplantés dans le parc et portent encore de nos jours de stigmates de brûlures sur l'un de leur côté, alors que l'autre côté a repoussé, et est désormais verdoyant. C'est encore un symbole fort d'espoir et un lieu de receuillement.

Enfin, à l'extrémité du parc se situe le musée du parc-mémorial, qui expose de nombreuses photographies d'époque, met en scène quelques vidéos, reconstitue les faits par diverses maquettes, et enfin, consacre toute une aile aux objets qui ont été récupérés, qui sont autant de témoins émouvants de cette catastrophe.



Bref, la visite de ce parc est un moment très émouvant, et l'ensemble est bien agencé, au coeur d'une ville qui a par ailleurs été totalement reconstruite et vit désormais comme tout le reste du Japon à 100 à l'heure.
Et pour ceux qui seraient inquiets d'un éventuel résidu de radioactivité, un compteur geiger est là pour nous montrer qu'il n'en reste plus rien.
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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 15:10
Voici l'entrée du New Hiroden Hotel à Hiroshima, où nous avons donc passé une nuit :



Les hotels internationaux japonais ressemblent beaucoup aux hotels internationaux qu'on doit trouver un peu partout dans le monde. Deux trois petites différences tout de même : d'abord, remarquez les porte-parapluie sur la gauche. C'est une caractéristique au Japon, il y en a devant tous les hotels. Et si vous regardez attentivement, vous verrez que les parapluies sont posés comme cela, sans aucun cadenas ni rien. Le japon est le pays le plus sûr au monde, et vous retrouverez sans souci votre parapluie le lendemain à l'endroit où vous l'avez laissé.



La vue de notre chambre. La grande barre horizontale éclairée correspond à la voie de chemin de fer. Celle-ci se situe en effet en hauteur. Quand on regarde les constructions japonaises, on est impressionné par leur facon d'empiler les routes, les trains, les métros, etc. Vous verrez qu'à Tokyo, il arrive que 5 voies de circulation soient ainsi superposées. Le reste de la vue montre un bout du quartier de la gare, qui concentre la plupart des gratte-ciels d'Hiroshima.





Tous les hotels fournissent des Yukatas pour se balader dans les couloirs, aller au bain, etc. C'est le petit côté immersif !


Et enfin, les fameuses toilettes électroniques japonaises !!!!





Dans tous les hôtels, mais aussi dans certains restaurants, et même parfois dans les toilettes publiques, on trouve donc des toilettes électroniques. Impressionnant ! Lorsque vous vous asseyez, le siège détecte votre présence (Cela ne fonctionne pas si vous n'êtes pas assis dessus). Ensuite, vous avez tout plein d'options toutes plus rigolotes les unes que les autres pour vous amuser ! Vous pouvez donc utiliser un petit jet d'eau pour vous nettoyer l'anus ou les fesses, règler la température de l'eau, la pression du jet. Il y a aussi un déodoriseur. On peut mettre en pause puis reprendre après. Et si vous paniquez, il y a le gros bouton rouge pour tout arrêter ! Finalement, le plus difficile dans tout ca, c'est peut-être de trouver la chasse d'eau ! Il y en a d'ailleurs plusieurs, pour différents volumes d'eau.
Ca ferait fureur en France des toilettes comme cela, non ?
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 19:34
Si le château d'Himeji est surnommé "le château du héron blanc", celui d'Okayama prend lui le nom de "château des corbeaux". Et on comprend vite pourquoi lorsqu'on passe devant.  Tout de noir vétu, il impressionne !
La construction de l'Okayama-jo date du XVIème siècle. Il a été entièrement détruit lors de la seconde guerre mondiale, et entièrement reconstruit à l'identique dans les années 60. L'intérieur se visite, et de la même facon que l'Himeji-jo, il abrite un musée d'armes, armures, objets datant de l'époque des samourais.





Le hasard a fait que nous sommes passés à Okayama un jour de festival, l'Okayama Momotarō Festival. Cette fête traditionnelle célèbre un jeune garçon héros d'un roman qui aurait été écrit dans cette ville, Momotarō. Du coup, nous avons croisé un nombre encore plus impressionnant de jeunes gens dans la rue en costume traditionnel. Il n'y a pas à dire, les kimonos de toute les couleurs, et portés avec élégance, c'est quand même bien plus agréable à l'oeil que les jeans et t-shirts. La tradition japonaise reste très ancrée au sein de la population, même parmi les jeunes. Notre programme ne nous a malheureusement pas permis de rester le soir pour assister au feu d'artifice.









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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 17:24
Toujours en partance de Kyoto, sur la route d'Hiroshima, et après notre halte à Himeji, nous avons fait un bref arrêt à Okayama, qui possède aussi un magnifique château, aux facades toutes noires (on dirait le négatif de celui d'Himeji). Mais malheureusement, nous n'avons pas eu le temps de le visiter. Non, le véritable objectif de notre visite à Okayama, c'est son jardin très renommé, le Koraku-en.



A l'entrée, nous avons rencontré 2 japonaises, qui avaient prévu de passer la fin d'après-midi dans ce jardin. Nous avons rapidement noué la conversation, et finalement, elles nous ont invité à visiter le jardin en leur compagnie, nous offrant même des rafraichissements. Les japonais ont vraiment un sens de l'hospitalité remarquable. Malheureusement, n'ayant pas encore de cinquième bras, tenir tout cela en même temps fut assez périlleux (la bière, la glace, l'appareil photo, le guide, et surtout, le plus important : l'eventail !). Quand je vois des japonais en vélo qui tiennent leur éventail, leur parapluie et le téléphone dans une même main, tout en conduisant, je reste toujours admiratif !

Voici nos 2 charmantes accompagnatrices :



Le Koraku-en est considéré comme l'un des 3 plus beaux jardins du Japon. Et il est vrai qu'il est très bien aménagé. Une fois encore, on constate que rien n'est laissé au hasard. Chaque pierre, chaque arbre, chaque fleur, a été placé avec soin. Il s'en dégage une impression d'harmonie. De plus, contrairement à bien d'autres jardins japonais, il est totalement ouvert au public, qui peut même marcher ou s'installer sur la pelouse par exemple. Et de nombreux évènements s'y déroulent, comme ce concert, auquel nous avons pu assister en partie.



















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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 10:16
Après la découverte du magnifique château, le plaisir se prolonge en allant faire un tour au jardin qui se situe juste à côté. Autant le château a un caractère historique majeur, autant ce jardin est un aménagement récent, puisqu'il n'est sorti de terre qu'en 1992. Le snober serait pourtant une grossière horreur. Le Koko-en a en effet pour particularité de montrer dans un seul espace les 9 principaux types de jardins traditionnels japonais de la période Edo. Et le tout avec le château en paysage de fond, c'est tout simplement sublime !


Le 1er jardin se nomme Oyashiki-no-niwa (Le jardin des seigneurs). C'est le jardin que découvre le seigneur féodal lorsqu'on lui ouvre le panneau coullissant de sa chambre le matin au réveil. Il s'y écoule une petite cascade, des carpes japonaises se prélassent dans l'étang, bref, c'est le paradis !









Le second est le jardin de thé (Cha-no-niwa en japonais). Il y a bien entendu une pépinière avec de nombreuses variétés différentes de thé qui y sont cultivées, mais aussi une maison de thé à l'intérieur de laquelle on peut assister à une cérémonie du thé dans la plus pur tradition japonaise, et qui constitue le 3ème espace.





Le quatrième est le jardin paysager, le Nagare-no-hira-niwa. Les photos se passent de commentaire, je vous laisse admirer :







Le cinquième est le jardin d'été, le Natsuki-no-niwa (désolé, pas de photo).

Le sixième se nomme le Matsu-no-niwa et représente le jardin de pins, typique de la côte de Seto (désolé, pas de photo non plus ....).

Le septième est le jardin fleuri (Hana-no-niwa), un très beau lieu ou on s'arrête, contemplatif (mais pourquoi n'ai-je pas pris tout cela en photo ???).

Le huitième est le Tsukiyama-chisen-no-niwa, un jardin qui conjugue de petits monticules artificiels avec un superbe étang, dans lequel barbottent quelques canards. Les essences d'arbres plantées en ce lieu sont principalement des érables et des pins.



Et enfin, le neuvième et dernier est le jardin de bambous miniatures (Take-no-niwa). Quinze variétés différentes de bambous se développent dans ce jardin.




En enfin, en repartant, le chemin passe devant les douves du château :


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