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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 15:43
Le point de rendez-vous le plus célèbre de Shibuya est sans conteste la célèbre statue d'Hachiko, située au pied de la gare du quartier. Cette statue est un hommage à un célèbre chien japonais, devenu légendaire pour son histoire et symbole de fidelité. légende du Japon. Hachiko était le chien d'un professeur de l'université de Tōkyō qui accompagnait chaque jour son maitre jusqu'à la station de Shibuya. Et il l'attendait toute la journée jusqu'au soir, où ils rentraient ensemble à la maison. Un jour, le professeur est mort à son travail, et le chien l'a attendu comme d'habitude. Ne voyant pas son maitre revenir, il est rentré seul. Puis, les jours suivants, il a continué à faire le trajet chaque matin, et à attendre son maitre chaque soir. Et tout se déroula ainsi jusqu'à sa propre mort. C'est ainsi qu'il est devenu ce symbole de fidélité pour les japonais. Son histoire figure dans les manuels scolaires, et la sortie nord de Shibuya station porte désormais son nom. La statue qu'on lui a construit en hommage est devenue le point de rendez-vous le plus courru de Tōkyō. Ainsi, on croise toujours des dizaines de Tōkyōïtes aux alentours, en attente d'une personne avec qui ils ont rendez-vous.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 15:34
Shibuya est l'un de mes quartiers préférés de Tōkyō, et nous avons passé plusieurs soirées. C'est sans doute le quartier le plus jeune et branché de la ville. On y trouve des boutiques de jeux, musique, livres, etc... qui s'étendent sur des dizaines d'étages et qui sont ouvertes 24 heures sur 24. Bref, le paradis de la consommation et du loisir. C'est aussi un quartier rempli de salles de jeux, de bowling, de karaoke et d'arcades. Et il y en a pour tous les goûts : de la salle dédiée aux shoot'em up à celle pour les fans de baston, en passant par les salles de jeux de gestion de football par carte panini sur écran tactile, celles aux cabines démentielles de pilotage de jeux de mécha, ou bien encore les fameuses salles rétro. Je crois que j'y ai laissé un bon paquet de yens. Mais la partie est vraiment donnée là-bas par rapport à chez nous (100 yens la partie, soit environ 60 centimes d'euros).

Mais Shibuya, c'est aussi un quartier rempli de restaurants de toutes sortes, où on mange de la cuisine traditionnelle délicieuse pour pas cher du tout.

Et c'est enfin le plus grand carrefour au monde, tout simplement démentiel !
Les feux se mettent au rouge pour tout le monde en même temps (voitures, piétons, dans les deux sens). Puis, ils se mettent au vert dans un sens pour les voitures. Les piétons s'ammassent aux 4 angles. Les feux passent au rouge, puis se mettent au vert pour les voitures dans l'autre sens. Les piétons continuent de s'amasser. Puis les feux passent au rouge de nouveau, et enfin, se mettent au vert pour tous les piétons en même temps. Et là, c'est le raz-de-marée, la cohue infernale. Ca traverse dans tous les sens, dans toutes les directions, on dirait 2 armées qui s'entrechoquent. Ca dure environ 1 minute 30, puis ca repasse au rouge pour tout le monde, et ça recommence. Et cela, à toute heure du jour ou de la nuit. Je crois que c'est le quartier où il la densité de population est la plus élevée au monde. A voir au moins une fois !

2 photos pour vous montrer tout cela. Le calme avant la tempête :

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Et c'est parti !

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Petite ballade dans les rues de Shibuya :

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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 15:48
Poursuite de la visite du sanctuaire Meiji débutée içi. On franchit un dernier Torii, avant d'arriver au sanctuaire principal, qui est en réalité composé d'un ensemble de batiments disposés en cercle autour d'une vaste cour centrale. Le tout a un aspect très ancien, mais tout ceci est en réalité factice, car comme bons nombres de sanctuaires, le sanctuaire Meiji a été détruit par les bombardements américains lors de la seconde guerre mondiale. Mais comme partout ailleurs dans le pays, celui-ci a été reconstruit à l'identique depuis, et le bois a même été vieilli artificiellement !

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La cour intérieur du sanctuaire Meiji est très prisée pour les photos de mariage. Ainsi, il n'est pas rare de croiser des familles japonaises habillées dans leurs costumes traditionnels et prenant la pose pendant de longues minutes.

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 15:41
Le Sanctuaire Meiji (ou Meiji-jingū) se situe dans le quartier d'Harajuku, qui correspond à l'ancien village Olympique des jeux de 1964. Le quartier est encore marqué par les infrastructures qui ont été construites à cette époque. C'est aussi le meilleur endroit pour rencontrer des cosplayers à Tōkyō, surtout le dimanche matin.

Mais une fois encore, à côté de ce Japon jeune, moderne et branché, co-existe un Japon traditionnel, avec la présence du grand sanctuaire Meiji, grand lieu de culte shintoïste. La dépouille de l'empereur Meiji, l'un des plus marquants de l'histoire récente du Japon, y reposait avant d'être finalement transférée à Kyōto. Mais pour les japonais, son esprit réside toujours au sanctuaire Meiji. Ceci explique que ce soit l'un des lieux les plus visités du pays.
On y accède par une large allée sous les cèdres, avant de franchir plusieurs Torii, dont le grand Otorii, qui serait taillé dans l'un des arbres les plus vieux au monde. A partir de ce moment, on quitte la Terre pour rejoindre les Cieux (c'est ce qui est écrit !)

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Ce curieux alignement est en réalité un assemblage de barils de saké, offerts par des entreprises ou des donateurs privés au sanctuaire :

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Le sanctuaire Meiji est inclus dans une forêt de 70 hectares, en plein coeur de la capitale nippone. Il propose plusieurs constructions et plusieurs espaces distincts. Dans l'ordre de la visite, on trouve d'abord le Nai-en, qui est un pavillon de thé accompagné d'un petit jardin que l'empereur aurait lu même dessiné pour l'impératrice.

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Une carpe japonaise koi :

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Deuxième partie dans l'article suivant.
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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 16:17
Le Square-Enix Store est un magasin qui était tout neuf lorsque nous l'avons visité en 2007. Situé un peu à l'écart de Shinjuku ouest, c'est le premier magasin ouvert par la firme pour y vendre directement ses produits dérivés auprès de ses fans. Le magasin propose principalement des figurines et des produits dérivés signés Enix (Dragon Quest), mais aussi des peluches Final Fantasy (j'ai craqué pour le chocobo), et quelques T-shirts de style gothique. Quelques jeux de la firme y sont présentés, mais bizarrement, on ne peut pas en acheter. Aucun rayon de musique de jeu non plus malheureusement. Ca, c'est pour la première partie du magasin, la plus grande. Car derrière, il y a un petit espace réservé aux produits de luxe : des figurines argentées hors de prix estampillées Final Fantasy (période Playstation uniquement) et Kingdom Hearts, ainsi que 3 malheureux posters. Et enfin, le clou du spectacle, un Sephiroth grandeur nature dans le sol transparent.

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Je n'ai pas pris d'autre photo, mais je vous en mets d'autres issues du blog de jeuxfrance, qui avait consacré un article à ce magasin quelques semaines auparavant. Voici l'entrée du magasin :




L'espace réservé aux peluches et aux figurines :


Du Dragon Quest :




Et du Final Fantasy :



Dans le deuxième espace, il y a une statue de Sephiroth à tailler réelle, enfermée et protégée dans le sol sous un verre :


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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 15:56
Shinjuku est le quartier des affaires et des gratte-ciels de Tōkyō. Imaginez le quartier de la défense en 20 fois plus grand et plus dense, et vous aurez une petite idée de ce à quoi ressemble Shinjuku. Cette ville dans la ville rassemble donc les plus hautes tours du pays, et puisqu'il s'agit de toujours fait mieux que son voisin, elles rivalisent de démesure architecturale. La mairie de Tōkyō, située dans ce quartier, est elle-même une sorte de cathédrale des temps modernes. Elle a été contruite en 1991 par le célèbre architecte japonais Kenzo Tange. On pourrait la comparer à Notre Dame de Paris avec ses deux tours, mais en béton !
Le meilleur moyen de se rendre à Shinjuku est d'emprunter la Yamanote, cette ligne de métro circulaire très pratique qui fait le tour de Tōkyō et s'arrête dans les principaux quartiers. La station Shinjuku est la plus grande gare au monde (du moins, c'est ce qu'elle prétend). Elle est en tout cas surpeuplée, comme l'ensemble du quartier en fait.

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Devant la mairie de Tokyo, il y avait UN manifestant. Il remuait sa banderole, devant sa voiture barriolée. Par contre, impossible de savoir ce qu'il revendiquait !

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Voici un bout un aperçu du panorama de l'observatoire de la mairie :

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Dans un autre immeuble, se trouve un grand espace vide au centre, avec une immense horloge hydraulique aux couleurs des signes astrologiques du zodiaque.

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Personnellement, je n'ai pas du tout été charmé par Shinjuku. Ca manque d'humanité, c'est bétonné de partout, on est perdu dans ses immensités. Et puis, il n'y a pas tant de chose à voir finalement, étant donné qu'il s'agit d'un quartier d'affaires. Néanmoins, on peut rentrer dans le plupart des immeubles, et ainsi jouir d'une vue magnifique sur Tōkyō. La mairie notamment propose deux très beaux observatoires. Il parait qu'on peut apercevoir le mont Fuji de ces gratte-ciels par temps clair. Mais la ville de Tōkyō est malheureusement très souvent recouverte de smog. Enfin, au sommet de la plupart des buildings, se trouvent des restaurants panoramiques. Mais nous avons renoncé à y déjeuner quand nous avons vu les prix !!!
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 15:20
Le parc Ueno est le troisième plus grand espace vert de Tōkyō. Historiquement, l'endroit fut d'abord un temple, le Kani-ji, construit par Ieyasu Tokugawa pour protéger son château des esprits malins. Le temple fut détruit lors de la guerre de Boshin en 1868, puis l'endroit très boisé fut decrété public à la fin du XIXème siècle.
Le parc Ueno renferme un certains nombre de monuments où de lieux très appreciés des touristes, mais aussi des tokyoïtes :  le célèbre zoo d'Ueno abrite un grand panda qui est devenu le symbôle de lieux. Plusieurs temples bouddhistes et plusieurs sanctuaires de différentes tailles jallonent le parc, notamment le sanctuaire Gojo qui renferme des statues de renard Inari. Et enfin la statue de Takamori Saigō, considéré comme le dernier samouraï japonais.
Cet illustre personnage est connu pour avoir été l'un des leaders de la guerre de Boshin, qui reprit le pouvoir à l'empereur en 1868 et installa la révolution Meiji dans le pays. Il refusait le nouvel ordre qui se mettait en place à la fin de l'ère Meiji, et se révolta donc contre l'empereur. Mais le nouvel ordre qui s'installa suite à cette victoire allait mener à un rôle de moins en moins important pour les samouraïs, au profit de personnalités venues du monde civil. De plus, le pays s'ouvrait sur l'extérieur. Perdant ainsi de leur influence, les samouraïs prirent les armes de nouveau, et une nouvelle grande guerre éclata. Takamori Saigō fut cette fois défait. Mais il réclama le droit de se suicider plutôt que d'être abattu par l'ennemi. Il se fit donc Seppuku (suicide rituel japonais qui consiste à se planter un sabre dans le ventre, puis à la remonter vers le thorax jusqu'à ce que mort s'en suive). Bien plus tard, il reçu un pardon posthume de la nation. Et depuis, sa statue trône fièrement au parc Ueno, où il est accompagné de son fidèle petit chien.

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Le parc Ueno est célèbre pour ses cerisiers en fleurs au printemps. Les japonais aiment s'y réunir en famille ou entre collègues pour pique-niquer. Ainsi, pendant une semaine, le parc est recouvert de nappes bleues au pied des arbres. La fête continue jusque tard le soir. Cette tradition a débuté dès l'ouverture du parc au public à la fin du XIXème siècle, comme le montre l'estampe Ukiyo-e ci-dessous :




Enfin, le parc Ueno est aussi réputé pour être le lieu où se réunissent les sans domicile fixe de Tōkyō. Ceci s'explique par le fait que le parc ne ferme pas la nuit. On reconnait aisément cette population par leurs abris constitués de petites cabanes, elles aussi recouvertes de bâches bleues. Néanmoins, ils se font assez discrets : la misère est cachée au Japon, et l'absence de réussite dans ce pays où la pression sociale est forte est vécue par les SDF comme un véritable échec personnel dont ils ont honte.


Note : la première photo est de moi. L'ensemble des suivantes à été prise sur divers sites sur internet.
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:02
Pour notre première nuit à Tōkyō, nous avions réservé une chambre dans un Ryokan à Asakusa. Le Ryokan est une auberge traditionnelle japonaise. Toutes les règles du savoir-vivre japonais y sont requises. Néanmoins, surtout dans les grandes villes, les Ryokans accueillent aussi les touristes étrangers, et se montrent même très accueillants pour faire découvrir les rites traditionnels. Ainsi, nous avons pu passer une nuit totalement immergés dans le way-of-life japonais. La première chose à faire lorsqu'on arrive dans un ryokan, c'est d'attendre d'être guidé par l'hôtesse. Cette dernière nous invite à nous déchausser et nous propose des chaussons pour les déplacements à l'intérieur. Il est aussi possible de revêtir un yukata, c'est à dire un kimono d'intérieur, le plus souvent aux couleurs du ryokan. La chambre est constituée de matériaux traditionnels : cloisons en bois ou en papier coulissantes, tatamis en paille de riz, table basse laquée, futons rangés dans la journée dans un placard et que les hotesses déplient le soir. Parfois, un onsen est associé au Ryokan, surtout à la campagne. Les onsen sont des sources d'eau chaude dans lesquelles il est possible de se prélasser. En ville, les ryokan ne possèdent pas leur propre source d'eau chaude, mais la salle de bain accueille une grande baignoire remplie d'eau tout aussi chaude, et dans laquelle il est possible de se relaxer, après s'être convenablement lavé, cela va de soi. Les hommes et les femmes sont certes séparés, mais il convient de ne pas être pudique pour autant, car les bains se prennent en commun et dans le plus simple appareil.

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La règle dans un ryokan est le respect et la courtoisie. Il ne faut pas parler fort, pour ne pas troubler la sérénité des lieux. Il ne faut pas non plus rentrer tard le soir. Le nôtre fermait ses portes à 23 heures, ce qui est l'horaire traditionnel. Un digicode permet toujours de rentrer se coucher plus tard, mais cela est d'autant plus mal vu qu'il n'y a plus d'hôtesse à cet horaire pour nous accueillir. De même, il est extrêmement mal considéré de faire la grasse matinée dans un ryokan, tout comme de rester dans sa chambre durant la journée.
Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, nous est servi le petit déjeuner traditionnel japonais :

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Le menu se compose d'un bol de riz, de poisson grillé, de la traditionnelle soupe mise, de nori (algues séchées), et de quelques condiments. Mais beaucoup d'autres choses peuvent être servies : calamar cru, fromage tofu, pâte de riz nato, etc... L'ensemble est accompagné d'une tasse de thé vert. Honnêtement, j'aime beaucoup la gastronomie japonaise, mais question petit déjeuner, je préfère tout de même notre bon vieux croissant.
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:43
Pour débuter notre visite de Tōkyō, nous avons choisi le quartier d'Asakusa, considéré comme l'un des plus traditionnels de la capitale. Il est vrai qu'il est particulièrement préservé de toute construction moderne en hauteur, ce qui contraste assez fortement avec le reste de la ville. La principale rue du quartier est une grande artère commercante couverte, la Nakamise dori. Elle grouille de commerces vendants des produits traditionnels, tels que des kimonos, des chapeaux, des éventails, des statues, des poupées, des jeux en bois, mais aussi des épices, des herbes, et autres spécialités culinaires. L'endroit est aussi spécialisé dans le vente d'ustensiles dédiés à la cuisine : baguettes, bols, services à thé, céramiques, etc... Bref, l'endroit rêvé pour acheter des souvenirs (mais pas le meilleur quartier pour faire des affaires).

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La Nakamise dori grouille de monde à toute heure de la journée.

A son extrémité nord, se trouve le très célèbre Sensō-ji, l'un des plus grands temples de Tokyo. Pendant 13 siècles, il avait résisté à tous les tremblements de terre, mais il a suffit d'un raid de l'aviation américaine lors de la seconde guerre mondiale pour le réduire en poussière. Comme bien d'autres lieux, il a été entièrement reconstruit à l'identique, avec l'aide financière de ces mêmes américains. Originellement dédié à la secte Tendai du bouddhisme mahāyāna, il est devenu indépendant après sa reconstruction.

On accède par le sud à la Nakamise dori par la porte Kaminarimon, ce qui signifie la porte du tonnerre. Puis, on pénètre dans le Sensō-ji en franchissant la porte Hozomon. Le temple est un petit complexe de différents bâtiments, dont le plus célèbre est le brûleur d'encens (daikoro). Les touristes qui se rendent au temple doivent l'agiter afin de faire venir la fumée à eux, dans le but de conserver la santé.

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Au sein du Sensō-ji, se trouve une ancienne pagode à 5 étages :

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Enfin, avant de prier, l'immanquable rituel du lavage des mains :

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 16:17
Aujourd'hui, j'aimerais vous présenter quelques estampes japonaises (Ukiyo-e) du Shinkyōbashi, le célèbre pont de Nikkō que nous avons visité hier. Ce pont est en effet considéré comme un modèle d'élégance japonaise et a inspiré de nombreux artistes. En voici quelques représentations :



Sous un coucher de soleil :


En hiver :



Au printemps :



Et en été :


Voilà, c'est la fin de notre visite de Nikkō, littérallement la "ville lumière", qui vaut vraiment le détour et qui a été classée dans son ensemble au patrimoine mondial de l'humanité.
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