Venez découvrir le Japon et rêver un peu

Au départ, les Kitsune étaient donc plutôt des créatures au présage heureux. Mais leurs pouvoirs magiques et les maléfices qu'ils peuvent en tirer en ont fait des esprits redoutés. Leur capacité la plus crainte est bien entendu celle qui leur permet de prendre possession de leurs victimes. Mais les Kitsune ont aussi la capacité de souffler du feu ou de s'embraser. Ainsi, lorsqu'un feu se déclenche de façon spontanée et mystérieuse, on n'hésite pas à incrimer les Kitsune dans cet incendie. De proche en proche, les Kitsune se sont ainsi vu reprocher beaucoups de maux qui accablent les humains. On les accuse d'amener des maladies, de provoquer des épidémies, ou encore des famines. On leur prête même des pouvoirs encore plus surnaturels, comme la possibilité de distordre le temps et de courber l'espace.
Dans Ōkami, Kyubi est le maitre de l'ile Oni. Il s'agit d'un renard à neuf queues, ce qui représente le maximum possible. Comme nous l'avons vu dans l'article précédent qui lui est consacré, Kyubi a pris possession du corps de la prêtresse Tsuzura. Chacune de ses neuf queues renferme un esprit vengeur.
Connue également sous le nom d'Izuna, cette créature est fréquemment la proie d'envoutements. Certains sorciers opportunistes et compétents l'utilisent pour leur enrichissement, bien qu'il s'agisse là d'un risque souvent incompris, car cette bête est source de famine et d'épidémie. Il faut donc rester très prudent et faire pruve d'une grande habilité magique pour contrôler cet animal puissant.
De nombreux autres jeux vidéo font apparaitre des Kitsune, parfois même très célèbres. On pense bien entendu à Tails, le compagnon de Sonic, qui est un renard à deux queues. Dans Tales of Symphonia, l'un des personnages se nomme Sheena Fujibayashi et est accompagné en permanence de Corrine, un esprit censé avoir été créé par l'homme et ayant l'apparence d'un renard à trois queues. Lorsqu'elle trouve la mort, Corrine devient Verius, un esprit ayant la forme d'un renard à neuf queues adulte. Enfin, dans Pompoko, le chef d'oeuvre de Isao Takahata des studios Ghibli, le peuple des Kitsune apparait comme s'étant adapté au monde des humains avant même les tanukis et partage avec eux Le Grand Art, qui est le nom donné à leur don de polymorphie.